Brevet fédéral de 100 km organisé par les Cyclo-Randonneurs Montfortais
Samedi 2 mars 2013
Il était convenu que j’accompagne Anny sur cette randonnée qui était pour elle la première où existait la notion de délais à respecter.
Randonnée réalisée avec Anny, Raymonde et Christian qui a décidé de se joindre à nous, en fin de journée vendredi, après qu’André (T) ait fait part de son impossibilité, bien involontaire, de participer au brevet.
Le temps est gris, très froid et le restera tout au long de la randonnée. Le soleil daignera se montrer, très timidement, alors que nous ne sommes plus qu’à 1 km de l’arrivée avant d’éclairer peu à peu le reste de la soirée sans influence notable sur la température.
Jusqu’au Château de Comper la route n’est pas très roulante. Elle comporte une succession de petites côtes ; on peut noter aussi un long faux plat dans la forêt.
À partir de Concoret, la chaussée est de bien meilleure qualité ; c’est aussi moins accidenté ; il faut attendre le voisinage de La Trinité-Porhoët pour rencontrer de nouveau des côtes sensibles.
Partis à 9 h 30, nous sommes à La Trinité-Porhoët à midi après avoir parcouru 50 km, sans nous être arrêtés.
La carte de contrôle est tamponnée dans un café.
Quelques cyclos de Chantepie (Guy, Henri, Jean-Yves, Maurice, Robert) partis à 10 h qui nous ont dépassés juste à l’entrée de la ville sont déjà installés. D’autres cyclos de Chantepie (André (M), Bernard (G), Camille, Daniel, Marie-Thérèse, Michel (D), Pierre) arriveront quelques minutes plus tard alors que nous déjeunons avec les provisions apportées dans les sacoches.
Notre arrêt dure 35 minutes.
Quelle trempe thermique en sortant du café ! Le départ est rude essentiellement à cause du vent glacial, cinglant, que nous recevons maintenant de face alors que les organismes sont de nouveau en phase d’échauffement. La route est étroite mais agréable avec son revêtement récent au gravier un peu rugueux.
Entre le kilomètre 55 et le kilomètre 60, nous sommes sur la partie la plus délicate du parcours avec des pentes qui peuvent atteindre 6 %. La montée qui suit Launay-Pinel (de 103 m à 141 m) en paysage découvert, puis celle qui, dans les arbres, mène à La Croix-Pichot (198 m) sont bien maitrisées.
Il ne reste plus maintenant que 40 km à accomplir pour rallier Montfort-sur-Meu ce qui sera fait sans pause, à allure régulière, constamment face à ce vent toujours aussi réfrigérant, sur un terrain nettement plus facile désormais, avec cependant quelques rappels « stimulants » à la sortie de Muel et surtout à la sortie de Saint-Maugan.
Nous avons de nouveau été dépassés par le groupe le plus rapide des cyclos de Chantepie un peu après le km 80. Les autres groupes de Chantepie qui ont également fait une pause plus longue que la nôtre à La Trinité-Porhoët sont arrivés quelques minutes après nous.
Nous nous sommes finalement tous retrouvés autour des boissons, gâteaux et sandwiches mis à la disposition des participants par les Cyclo-Randonneurs Montfortais.
Brevet réussi.
