Une belle distance parcourue à bonne allure ; du très beau temps parfois même assez chaud, mais du vent fort presque toujours gênant, latéral ou de face ; traversée de villes ou villages pittoresques (Combourg, La Houle, Cherrueix) et longs passages au bord de la mer ou en forêt.
 

Départ du local à 7 h 30 alors qu’il fait à peine jour.

À 7 h 40, Jean nous rejoint lors de notre passage à La Monniais.

Alain et Loïc nous attendent à La Victoire où nous arrivons à 8 h 00 comme convenu.

Après le pont sur la rocade, sur la voie communale permettant de rejoindre le rond-point de l’extrémité nord du Boulevard des Alliés, le soleil encore très bas au-dessus de l’horizon commence à briller : l’ensemble des teintes et des contrastes est magnifique.

L’entrée ouest de Saint-Germain-sur-Ille est atteinte par des routes tranquilles. Nous ne rentrons pas dans Saint-Germain ; le virage à droite, vers le nord, que l’on effectue alors marque le début d’une partie un peu plus difficile qui va s’étendre jusqu’à Aubigné. Les côtes qui la ponctuent sont grimpées de manière très alerte. Ça ne m’étonne pas, on ne change pas ainsi d’un coup de baguette magique les états d’esprit.

C’est facile jusqu’à Combourg où les arrêts traditionnels sont effectués, d’abord pour la photo devant le lac avec le château en toile de fond, puis sur la place, en terrasse, pour la pause café. Nous sommes arrivés à 9 h 50 et repartis à 10 h 15, largement à l’heure par conséquent.

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Dans la forêt, en direction de Lanhélin, l’allure est très soutenue, trop soutenue, on ne peut pas appeler pas cela de la promenade. Elle me paraît alors bien loin l’ambiance de la première de ces randonnées en 2016.

À partir de Lanhélin, innovation par rapport aux éditions précédentes : on passe par Le Tronchet, Plerguer, Saint-Guinoux et La Gouesnière. C’est assez facile. On doit faire bien attention de ne pas rater la D9, à gauche vers Le Tronchet. Après Le Tronchet, on longe le golf de Saint-Malo.

Quelques hésitations à La Gouesnière avant de retrouver la D76, route à grande circulation. On y domine la baie, mais aujourd’hui, malgré le soleil, l’atmosphère est un peu brumeuse et le panorama est réduit. Le vent de trois quarts face est terriblement gênant et c’est loin d’être plat. Nos deux échappés ne semblent pas tellement s’en rendre compte. Sur cette route, il faut parcourir une distance plus grande que par l’ancien itinéraire avant de tourner à droite pour emprunter l’itinéraire touristique à sens unique qui descend vers le port de La Houle.

Regroupement et photo, comme d’habitude, en milieu de descente, au point de vue qui domine le port. Il est 11 h 55.

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Il y a vraiment beaucoup de monde au port de la Houle en ce jeudi midi ensoleillé. C’est jour de grande marée et la mer est très basse à cette heure.

Sévère montée dans l’agglomération de Cancale, avant de retrouver la D76 jusqu’au virage vers l’est aux Portes Rouges tout près de Saint-Méloir-des-Ondes pour redescendre vers la mer, le long de laquelle la progression est très difficile à cause du fort vent de face que rien n’est susceptible de briser sur cette côte plate à la végétation rase. Il y a de nouveau deux échappés ! De nombreux camping-cars et autres véhicules sont stationnés le long de la route. On pêche beaucoup à pied aujourd’hui, je crois. Il est 12 h 45 quand nous arrivons au restaurant retenu au Vivier-sur-Mer après avoir parcouru 105 km ; exactement à l’heure prévue par conséquent.

Dans ce restaurant, on mange correctement, mais sans plus. Il y a moins de monde que l’année dernière aujourd’hui. À 14 h 15 nous repartons.

Le vent est toujours là, féroce et de face, vers le beau village de Cherrueix puis la Chapelle Sainte-Anne lieu d’une photo elle aussi traditionnelle (km 113 environ, 14 h 55). La brume s’est un peu levée, et la silhouette du Mont-Saint-Michel dont on s’est également beaucoup rapproché est enfin devenue visible.

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Cap vers le sud maintenant, en zigzaguant à travers les polders jusqu’au pied de Saint-Marcan où nous allons quitter la côte par une montée très brutale (220 m à 10,1% [1]).

Je demande qu’à partir de cet endroit et jusqu’à Trans-la-Forêt (km 131 environ) où nous nous regrouperons, chacun roule à sa convenance. Les plus lents ne gâchent pas ainsi le plaisir des plus rapides et réciproquement. En effet cet intervalle de 15 km comporte plusieurs côtes dont une des plus sournoises est celle de la ligne droite par laquelle on arrive à Pleine-Fougères (450 m à 6,5% [1]). Le vent fort qui souffle latéralement, de la gauche maintenant, n’arrange rien.

Après le regroupement et un certain nombre de kilomètres, pause rafraîchissante à Bazouges-la-Pérouse (km 140 environ, 16 h 45) où il a fallu encore monter. La perte d’une carte de crédit est constatée ; une conversation téléphonique permettra de la faire rechercher et retrouver rapidement à la sortie du restaurant au Vivier-sur-Mer ; tout est bien qui finit bien.

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En quittant Bazouges, c’est une forte et longue descente, mais Saint-Rémy-du-Plain c’est plus haut que Bazouges et ça se voit de loin. Un cycliste, même un peu grisé par la descente, comprend tout de suite ce qui l’attend. Chacun roule à sa convenance de nouveau.

Afin d’accompagner Alain et Loïc le plus loin possible, nous décidons de rentrer en passant par Acigné. Après Sens-de-Bretagne nous rejoignons donc Gahard puis Chasné-sur Illet avant de quitter la direction de Liffré au Carrefour des Noës, pour traverser la Forêt de Rennes. Il faut certes faire attention aux ornières, mais la forêt offre un ombrage tellement bienfaisant en cette fin d’après-midi qu’il n’y a pas à hésiter.

La forêt est traversée en deux tronçons et en roulant allègrement. Le premier emprunte les Lignes Forestières de l’Étang du Compte, puis de La Métrie jusqu’au Carrefour du Compte d’où la D528 prise à gauche permet de rejoindre l’entrée ouest de Liffré. On rallie alors le lieudit Villeneuve pour commencer le deuxième tronçon qui suit la Route Forestière de Culon jusqu’au Carrefour de La Verdrie ; on y prend à gauche la Route Forestière des Écures pour quitter la forêt au Carrefour des Boulains. On est alors tout près d’Acigné que l’on atteint en traversant les lieudits La Piverdais et Épinais.

Nous terminons ce périple de 190 km parcouru à la moyenne roulante de 22,5 km/h, sans fatigue excessive, en passant par le Val Froment. Nous sommes à Chantepie à 19 h.

Cette randonnée, dont l’itinéraire est issu de celui d’un BRM[2] de 200 km [3], est habituellement effectuée au printemps (fin avril autant que possible), régulièrement depuis 2016 où je l’ai suggérée un samedi pour le mardi suivant (19 avril), rencontrant alors une adhésion inattendue (nous étions 11). Nous commencions à désespérer de sa réalisation en 2020.

Nous avons eu de la chance car le mauvais temps s’est opposé à une deuxième session prévue le 24 septembre.

Publication de Michel Mouric

[1] Calculs effectués à partir de la fonction « itinéraire » disponible sur le site « Géoportail ».

[2] BRM : Brevet de Randonneurs Mondiaux, brevets homologués par l’Audax Club Parisien.

[3] BRM organisé par l’ASC-Cyclo le 5 avril 2014. Il y a eu 98 participants. Consulter le lien ci-dessous.
BRM de 200 km, Chantepie 05/04/2014
J’avais reconnu le parcours de ce brevet le 16 DÉCEMBRE ( ! ) 2013 en compagnie de Christian (G).