Flèche Rennes-Nantes-Rennes

Mardi 11 juin, nous sommes 8 cyclos à prendre le départ du local en direction de Nantes : Gisèle, Ginette, Jeanine, Marie-Madeleine, Marité, Bernard, Jacky et Jean-Claude.

Le ciel ne semble pas présager du beau temps et effectivement nous devrons rapidement enfiler nos vêtements de pluie.
Les premiers kilomètres sont vite avalés avant d’aborder la côte de la Chevelure. Chacun monte à son allure, et nous nous regroupons au sommet. Après quelques efforts supplémentaires nous atteignons Pancé où nous devons pointer nos cartes de route.

Côte de la Chevelure

Une bonne boisson chaude accompagnant la part de flan que Marie-Madeleine a pris soin de nous préparer et nous voilà parés pour rouler encore une bonne heure avant le déjeuner.
Le site de la tour Duguesclin au Grand-Fougeray aurait été idéal pour le pique-nique mais c’est tous dégoulinants que nous demandons à la patronne d’un café si elle nous accepte avec nos provisions. Elle nous y autorise mais ce n’est visiblement pas de gaité de cœur.
Il nous faut repartir, toujours sous cette pluie fine qui ne nous quittera pas jusqu’à Nantes. Certains se posent des questions sur la suite du trajet : « Y a-t-il encore beaucoup de bosses ? » ; « Est-ce plus difficile que Granville ? ».
J’essaie de les rassurer en leur affirmant que cette flèche n’est pas difficile. « Il ne reste que quelques petites côtes et la montée de Conquereuil, », leur dis-je.

Côte de Conquereuil

Mais les kilomètres commencent à peser et la fatigue se fait un peu sentir après le pointage de Blain.

Musée de Blain

Nous roulons tranquillement afin de ménager les jambes. Nous arrivons enfin à Nantes après la partie la moins agréable depuis Orvault et la traversée de Nantes pour atteindre l’auberge de jeunesse.

Devant l’auberge de la jeunesse de Nantes

Mercredi 12 juin, nous reprenons la route en sens inverse et toujours sous cette bruine qui ne nous lâchera qu’en fin de journée. A nouveau nous demandons l’hospitalité au café du Grand-Fougeray. Nous sommes un peu mieux accueillis que la veille.
Peu après avoir repris la route, Bernard fait une mauvaise chute et nous devons faire appel aux pompiers qui le conduisent à l’hôpital. Il s’en sort avec des côtes cassées. Quant à nous, nous avons continué notre route et chacun était satisfait d’avoir réalisé cette flèche. Jacky, plus particulièrement, a reconnu que c’était plus facile que Granville !
Souhaitons bon rétablissement à Bernard.

Marit