Marie-France Rolland, Marité Guessant, Bernard Dertier
Mardi 25 mars 2013
Il est 10 heures lorsque nous quittons Caen. Quelques flocons de neige volètent autour de nous, il fait 3 degrés. Nous n’avons pas très chaud, d’autant plus qu’un petit vent frais se fait sentir. Par chance, nous l’aurons plutôt favorable pendant ces 2 jours de randonnée.
Après avoir longé l’hippodrome de la Prairie, nous prenons la direction de Louvigny par la plaine de Caen encore marquée par les inondations et la tempête de neige des semaines précédentes.
Nous roulons bon train jusqu’à l’approche de Trois-Monts où les difficultés commencent.
Marie-France, ne connaissant pas le profil du parcours, s’est laissée surprendre par la montée. Elle n’a pas passé son petit plateau et le regrettera bien !! Accueillis avec le sourire à la mairie de Trois-Monts, nous faisons apposer le tampon sur nos cartes de route.
Bernard souhaite également pointer à Thury-Harcourt, lieu de contrôle mentionné sur sa carte. (En effet, l’une ou l’autre de ces localités sont autorisées).
Nous sommes en pleine Suisse normande où nous enchaînons montées et descentes.
Les petites routes sinueuses suivent les rivières et les nombreux ruisseaux qui serpentent dans les prairies verdoyantes.
Des traces de la tempête de neige subsistent encore dans les fossés.
Il reste des traces de la tempête de neige subie par les Normands mi-mars.
Nous arrivons au château de Pontécoulant aux environs de midi. Le lieu serait idéal pour le pique-nique mais il fait trop froid pour y songer.
Nous arrivons au château de Pontécoulant aux environs de midi. Le lieu serait idéal pour le pique-nique mais il fait trop froid pour y songer.
Devant le château de Pontécoulant
Vue du château
Nous décidons de pousser jusqu’à Saint Germain du Crioult. Nous tentons de négocier avec le restaurateur, (unique commerce ouvert) mais il refuse de nous recevoir car il ne fait pas bar. Impossible de manger sur les bancs publics en plein vent, pas un abri sur la place du village ! Je vais voir à l’entrée de l’église, un petit hall nous permettra de manger au chaud. A l’intérieur, nous empruntons chacun notre chaise plus une qui servira de table.
Nous sommes confortablement installés !
Nous avons fait une cinquantaine de km, il nous en reste une bonne vingtaine avant d’arriver à la chambre d’hôtes que nous avons réservée à Chanu.
Nous y sommes à 15 heures. Installés dans une petite bâtisse indépendante chauffée par un poêle à bois, nous apprécions l’accueil chaleureux de nos hôtes.
La chambre d’hôtes
Mercredi 26 mars
La situation géographique de notre hébergement nous ayant fait faire un léger crochet, nous passons par Larchamp pour rejoindre l’itinéraire de la flèche à Ger. Que nous arrivions d’un côté ou de l’autre, l’accès à Ger n’est pas des plus faciles. Marie-France, qui a mis tout à gauche, peine et commence à se démoraliser. Elle pense que nous allons à nouveau avoir de nombreuses montées et se dit que si la journée débute ainsi, nous ne sommes pas arrivés à Rennes !! J’essaie de lui remonter le moral et la rassure en lui affirmant que nous sommes dans la partie la plus difficile de la journée. Je ne veux pas la laisser se décourager.
A Barenton, arrêt pointage et photo devant le monument aux morts où est mentionné le nom du grand-père de Bernard mort en 1918. Nous aimerions prendre une boisson chaude mais seule la supérette est ouverte, aucun café ouvert (s’il en reste…).
La liste est longue, trop longue…
Au Teilleul nous trouvons enfin un café ouvert.
Après cette pause réconfortante, nous filons vers Fougères. Les difficultés sont maintenant derrière nous. Marie-France a retrouvé le moral tout en songeant qu’elle n’aura plus qu’une flèche à réaliser avant de devenir super-flècharde.
En forêt de Fougères
A Fougères, nous faisons notre ravitaillement de midi. Le froid est toujours de rigueur, mais nous avons un pied-à-terre bien au chaud chez mes beaux-parents.
Après un bon petit café nous reprenons la route en direction de Billé, Combourtillé, St Christophe des Bois, puis Val d’Izé, lieu de notre dernier pointage. Je fais une photo de la mairie, superbe édifice, mais, quel dommage, elle est entourée d’échafaudages.
La mairie de Val d’Izé
Jolie maison face à la mairie
Nous ne pouvons pas prendre la direction de Dourdain indiquée sur notre parcours, la rue étant barrée par un immense tas de sable.
Bernard propose de passer par Marpiré, Servon, Noyal.
Nous arrivons à Chantepie vers 16 heures.
Marie-France, satisfaite de son périple, a pris la décision de changer ses développements pour sa prochaine et dernière flèche. Elle va mettre un pignon de 30.
Je suis certaine qu’elle appréciera.
Marité