J’ai parcouru 7057 km en roulant à peu près 353 h 43 min (353,71 h) (14 j 17 h 43 min) et donc à une vitesse moyenne de 20,0 km/h.

La distance moyenne d’une flèche est donc 7057/38 = 186 km.
La durée moyenne roulante pour une flèche est donc 353,71/38 = 9,3 h. Une bonne journée de vélo.
Ma réalisation du cycle complet des flèches s’est étalée sur 40 journées ce qui correspond en moyenne et approximativement à 176,4 km par journée.

L’« aller » et le « retour » ont toujours été enchaînés sans interruption supérieure à une nuit.

Enchaîner les flèches « aller » et « retour » en autonomie oblige à transporter un minimum d’affaires en particulier si on désire dîner autrement qu’en tenue de vélo. Les écarts importants de température susceptibles de se produire au cours d’une durée voisine de 40 h contraignent également à prévoir un certain nombre de vêtements et la place pour les transporter. Il en résulte un vélo assez lourd ce qui, bien sûr, n’est pas très agréable.

Il y en a beaucoup et un peu partout. Elles sont d’ailleurs parfois recherchées par l’itinéraire préconisé.

Je retiens en particulier le Mené plus difficile que les Monts d’Arrée à mon avis ; et aussi la Normandie.

Je citerai d’autre part :
– Granville ; au retour : la partie située entre Jullouville et Genêts ainsi que la sortie de Vieux-Viel ;
– Omaha ; le voisinage de Gathemo ; au retour : la rampe d’accès à Le Châtellier ;
– Caen ; au retour : le trajet entre Pont-de-la-Mousse et Saint-Lambert ;
– Roscoff ; à l’aller : la montée juste avant Scrignac ;
– Vimoutiers ; au retour : peu après Camembert, un passage extrêmement difficile sur la D 704 entre la D 246 et la D 16.

Omaha. À l’aller : le départ de Chantepie à 5 h 30 et le brouillard givrant.

Alençon. À l’aller : beau temps glacial depuis le départ jusqu’au delà du Pertre.

Vimoutiers. Au retour : le départ de Vimoutiers au lever du jour avec un ciel très clair et une température négative.

Brest. Le troisième jour : le départ de Huelgoat (descente le long de la Rivière d’Argent) et le trajet jusqu’à Carhaix.

Perros. Au retour : le départ et les 30 derniers kilomètres vers Rennes, dans la nuit de fin septembre.

Aucun souvenir de grande chaleur durant l’accomplissement de ces flèches, sauf peut-être en revenant de Granville. Une seule d’entr’elles a été effectuée en été (celle de Tours) et le temps était assez frais en ces deux journées de juillet .

Vannes. Le deuxième jour : en milieu de journée.

Angers. À l’aller : au départ puis en milieu d’après midi. Au retour : entre Ercé-en-Lamée et Le Sel-de-Bretagne (la tempête en pleine nuit : le vent hurlant dans les arbres, les bruits de tôles secouées à La Bosse-de-Bretagne).

Granville (2008). À l’aller : entre Pontorson et Avranches (orage). Au retour : du côté de Saint-Germain-sur-Ille.

Cherbourg. Le premier jour : quelques averses. Le deuxième jour : toute l’après-midi. Le troisième jour : du milieu de la matinée jusqu’à 13 h puis le soir à Acigné : le déluge d’une rare violence.

Nantes. À l’aller : abondamment, juste après le départ et jusqu’à Pancé environ.

Tours. Au retour : une averse le matin et une autre au cours de l’après-midi.

Perros. À l’aller : une belle averse entre Broons et Plénée-Jugon.

Cherbourg. Le deuxième jour : toute l’après-midi. Le troisième jour : toute la journée.

Saint-Brieuc. À l’aller comme au retour : tout le temps.

Brest. Le troisième jour : toute la journée.

Lorient. Au retour : pratiquement tout le temps.

Angers. Au retour : depuis Challains-la Potherie.

Vimoutiers. À l’aller : à la fin d’étape vers Vimoutiers. Au retour, depuis Vitré.

Omaha. À l’aller : de Vierville-sur-Mer (Omaha) à Arromanches. Au retour : depuis Saint-Georges-de-Reintembault.

Brest. Au retour : depuis L’Hermitage jusqu’à Rennes (en provenance de Huelgoat).

Cherbourg. Le premier jour : de Chantepie jusqu’à Dourdain et à la fin d’étape vers Bricquebec. Le deuxième jour : à la fin d’étape vers Coutances, dans la tempête. Le troisième jour : depuis Gosné.

Le Mans. Au retour : depuis Chateaugiron.

Tours. Au retour : les 5 derniers kilomètres.

Perros. À l’aller : de Cavan à Lannion.

Perros. Au retour : depuis Saint-Méen-le-Grand.

Très peu d’incidents.

Cherbourg. À l’aller : crevaison dans la nuit un peu avant d’arriver à Bricquebec.

Omaha. Au retour : la rupture de chaîne de Henri et son heureuse conclusion.

Publication de Michel MOURIC